«Nous voulons redéfinir ce que signifie l’optimisation des coûts»
Paris, 21 juin 2021
Denis Di Vito va renforcer notre équipe de direction en tant que Managing Director. Auparavant, il a travaillé pour des sociétés de conseil renommées et s’est spécialisé dans les achats depuis une quinzaine d’années. Dans son dernier poste chez BCG, il a dirigé des projets de transformation et de carve-out exigeants dans les secteurs les plus divers. Il va maintenant mettre à profit sa longue et vaste expérience pour mettre en place cette année le site d’INVERTO en France.
En tant que nouveau visage d’INVERTO : peux-tu tout d’abord nous parler de ton parcours ?
Après avoir obtenu mon diplôme en contrôle financier, j’ai eu l’opportunité de commencer à travailler dans une entreprise de conseil opérationnel en 2004. Ce qui m’a attiré à l’époque, c’est la possibilité de combiner analyse, conseil et mise en œuvre. C’était aussi mon premier contact avec le thème des achats, qui était à l’époque beaucoup moins développé qu’aujourd’hui.
La polyvalence et le fait de pouvoir constamment élargir mon expérience avec de nouveaux clients, thèmes et secteurs m’ont permis de rester dans le consulting jusqu’à aujourd’hui. Au fil des années, j’ai pu continuer à gravir les échelons avant de rejoindre le conseil en stratégie en 2011, qui m’offrait une véritable perspective de bout en bout : de l’identification très précoce des problèmes à leur mise en œuvre, avec toutes les activités d’analyse et de gestion du changement qui interviennent entre les deux.
Comment s’est alors prise la décision de revenir au conseil en achat chez INVERTO ?
En fait, INVERTO est pour moi l’étape suivante logique. C’est vrai que je reviens un peu à mes racines. Mais l’appartenance à BCG me donne l’opportunité unique de faire avancer les thèmes stratégiques en même temps. C’est tout simplement la tâche qui m’a attiré : construire un nouveau site à partir de zéro, avec une marque exceptionnelle et une solide base de clients en arrière-plan.
De plus, après une carrière très internationale, je peux maintenant me concentrer sur la France, d’où je suis originaire. Je pense qu’il y a un marché en France pour notre modèle INVERTO. Notre offre est unique, car nous allons au-delà du conseil classique pour fournir des résultats réels. Actuellement, il n’y a tout simplement pas de concurrents directs à cette échelle pour la combinaison de la stratégie et de la mise en œuvre dans les achats.
Quels sont, selon toi, les principaux défis auxquels sont confrontées les entreprises françaises actuellement ?
Comme dans d’autres pays, la crise du Covid est omniprésente et a actuellement un impact important sur la demande générale. Cela a permis à quelques entreprises de prospérer, mais la plupart ont été durement touchées et doivent faire face à des problèmes tels qu’une baisse de la rentabilité, des coûts fixes élevés qui entravent l’agilité et des ruptures dans la chaîne d’approvisionnement. Cela renforce encore la complexité déjà croissante.
À plus long terme, le principal défi consistera à contrer le ralentissement des processus et l’augmentation de la bureaucratie en transformant le service des achats en moteur de l’agilité. Les entreprises doivent trouver des moyens plus créatifs et plus intelligents de tirer profit de la capacité d’innovation de leurs fournisseurs et de concilier la réduction des coûts avec la réduction de l’empreinte sociale et environnementale.
En cela, le marché français n’est pas très différent des autres marchés européens.
Quelles mesures INVERTO entend-elle prendre cette année pour s’implanter sur ce marché ?
Le bureau de BCG à Paris est le leader incontesté du marché et nous avons déjà fait les premiers pas ensemble l’année dernière, en ajoutant un nouveau niveau aux projets grâce à notre orientation vers la mise en œuvre. L’apport d’une expertise supplémentaire, l’intervention rapide et l’utilisation de notre base de données unique de benchmarks sont essentiels dans ce set-up, en particulier pour les projets de transformation ainsi que dans le secteur du private equity. C’est ce que nous voulons renforcer cette année en ouvrant notre propre site sur place.
En outre, nous abordons le développement de nos activités en France de manière très ambitieuse : nous voulons redéfinir ce que signifie l’optimisation des coûts. Même si la réduction des coûts figure en tête de l’agenda de tous les dirigeants, le sujet a une connotation négative, comme quelque chose qui n’est pas amusant et qui consomme des ressources. Pourtant, si nous adoptons une approche intelligente de la réduction des coûts, celle-ci est un véritable générateur de valeur et peut devenir un projet qui nous tient à cœur, surtout si elle est combinée à des thèmes tendance tels que le design intelligent, la réduction des déchets et des émissions de CO2, l’agilité et d’autres thèmes.
Ce sont de grands projets pour INVERTO et pour toi personnellement – que fais-tu pour te détendre après le travail ?
J’essaie d’arriver à un équilibre entre le rythme rapide et intense de la vie professionnelle et le temps libre, ce que j’appelle la « slow life ». J’essaie simplement de passer beaucoup de temps avec ma famille et mes amis, de préparer des dîners en toute tranquillité, de lire des livres ou des bandes dessinées, de me promener dans le parc ou de jouer à des jeux vidéo avec mes deux enfants.
Je préfère passer mes vacances dans les Alpes du Sud françaises, et ce en toutes saisons. J’aime faire des randonnées et du ski, photographier la nature et la vie rurale et y savourer les spécialités locales.
Et bien sûr, j’aime aussi faire la fête avec mes collègues après le travail. Cela me permet de me défouler, de renforcer les relations de travail avec mes collègues et de créer un sentiment d’appartenance. Car le plus important, c’est que nous prenions du plaisir à faire ce que nous faisons et que nous apprécions les personnes avec lesquelles nous travaillons au quotidien.
Lors d’un voyage à Paris, qu’est-ce qui doit absolument figurer sur notre « bucket list » ?
Il faut toute une vie pour découvrir et apprécier cette ville. Il y a tellement de choses à faire et mes recommandations dépendent définitivement toujours de l’humeur du jour. Aujourd’hui, je vous recommande de visiter le Marché des enfants rouges, le plus ancien marché couvert de Paris, pour vous imprégner de l’ambiance parisienne. Pour le déjeuner, le restaurant Passerini propose des délices italiens. Et puis peut-être une promenade dans le Jardin des Plantes, le Quartier Chinois ou le long de la Seine. Pour terminer la journée, rendez-vous dans le quartier tendance de So-Pi ou le bar à cocktails du Perchoir du Marais.